[10/09/2022], Kuwata Jirô, « Ôkami to shônen » (1948)
À seulement 13 ans (!), Kuwata ("8-man", etc.) dessinait déjà des mangas et se faisait publier dans le réseau des kashihonya du Kansai. Son adaptation libre de Pinocchio montre l'importance de Disney au Japon dans ces années.
[07/02/2022] Matsumoto Reiji, « Seibonjinden » (1971-1973)
Un récit du quotidien qui rappelle sa (fausse) autobiographie "Otoko Oidon", publiée au même moment.
Le Matsumoto que l'on connait mal en Occident : celui de l'absurde et du surréalisme.
[30/01/2022] George Akiyama, « Ashura » (1970-1971)
Fin de l’ère Heian. Le destin tragique d'Ashura, un petit garçon qui a failli finir dans l'estomac de sa mère et qui a ensuite été élevé au milieu des bêtes.
Manga interdit dans plusieurs départements à sa parution.
[08/05/2022] Felipe Smith, « Peepo-choo » (2008-2010)
Rare dessinateur étranger à avoir été prépublié au Japon, Felipe Smith a un talent indéniable. Son "Peepo Choo" mélange habilement les styles et se démarque par son impertinence. L'anti-Cool Japan.
[02/08/2022], Izu Tôru, « All the marbles » (2019-2020)
Un manga de baseball de plus me direz-vous. Sauf qu'il s'agit ici de joueuses qui essayent de se faire une place dans un monde très masculin. Très bon titre.
Par l'auteur de "On the frontier" (publié en France).
[24/02/2022] Yasuhiko Yoshikazu, « Nijiiro no Trotsky » (1990-1996)
Après la réalisation de "Venus Wars", Yasuhiko revient au manga avec ce récit complexe qui se déroule dans la Mandchourie occupée de 1938 et qui suit un étudiant de l'université multiculturelle Kenkoku.
[06/06/2022] Wakui Ken, « Shinjuku Swan » (2005-2013)
Avant "Tokyo Revengers" : 38 tomes où l'on suit la permanente impeccable de Tatsuhiko, qui travaille comme rabatteur dans le Shinjuku interlope. Basé sur l'expérience personnelle du mangaka dans le milieu.
[20/01/2022] Tanaka Keiichi, "G no samurai" (2016)
Que se passe-t-il quand un samurai et un aristocrate (tous deux puceaux) se retrouvent condamnés à l'exil sur une île déserte ?
Dans un déluge de gags graveleux, Tanaka s'amuse à parodier les classiques du gekiga historique.
[10/02/2022] Hagio Moto, « 11gatsu no gimunajiumu » (1971)
Certes, une partie des histoires courtes de ce recueil a été éditée chez Glénat dans un joli coffret, mais il reste encore des perles à publier de cette autrice majeure.
[19/02/2022] Yamagami Tatsuhiko, « Ningendomo no shinwa » (1971-1973)
Un autre recueil du même auteur. Variété des styles.
A noter la présence d'un récit sur les exactions de militaires japonais en Mandchourie, qui contredit une fois de plus la théorie de l'amnésie sur le sujet.
[25/08/2022], Tsunoda Jirô, « Kyôfu shinbun » (1973-1976)
Après avoir fait partie du groupe Tokiwa, dessiné des gekiga sportifs avec Kajiwara, Tsunoda s'intéresse à l'occulte dans les années 1970 et devient l'un des fers de lance du manga d'horreur avec cette série.
[24/01/2022] Himaruya Hidekazu, "Hetalia Axis Powers" (2008-2013).
Un drôle de manga en 4 cases qui se situe pendant la Seconde Guerre mondiale et qui représente des nations anthropomorphisées. On n'y suit surtout la relation asymétrique (façon seme / uke) Italie / Allemagne.