[27/01/2022] Yokoo Kimitoshi, « Môsô senki Robotto zantôhei » (2007-2011)
De la taule et du sang. Une uchronie originale qui prend place dans le Japon des années 1940, alors que les progrès de la science permettent d'améliorer les corps des soldats avec des pièces mécaniques.
[19/03/2022] Tezuka Osamu, « Prime Rose » (1982-1983)
Au moment-même où le terme "otaku" apparait, Tezuka semble se convertir (provisoirement) à la mode de la SF-lolicon.
[15/04/2022] Umezawa Haruto, « Countach » (2004-2012)
Dis-moi ce que tu conduis...
L'histoire d'un raté, dont la vie bascule lorsqu'il obtient, par un coup de chance inespéré, une Lamborghini Countach. Par l'auteur de "Bremen" ou "HARELUYA".
[01/05/2022] Matsumoto Jirô, « Kakumeika no gogo » (2007)
En ce jour de fête du travail, quoi de mieux que "L'après-midi du révolutionnaire", un recueil de Matsumoto Jirô ("Freesia"), un auteur au trait non conventionnel et au talent incontestable.
Sinon c'était pas mal ce premier tome de "Saint Seiya Rerise of Poseidon". J'ai du mal avec les itérations postérieures au manga original, mais j'apprécie ici le travail de Suda Tsunakan qui émule le trait Kurumada en le rajeunissant un peu.
En apparence, c'est pas grand chose, mais en retournant ainsi une case et pas les autres, on change radicalement le rythme de la lecture, et on change aussi la place du silence, qui, on le sait, est un élément crucial du manga.
[13/02/2022] Yamagami Tatsuhiko, « Shoki kessakusen - Kaiten » (1967-1971)
Un recueil d'histoires courtes de Yamagami, dessinées au début de sa carrière. On y retrouve la noirceur et le pessimisme typique du gekiga de la période.
[29/06/2022], Kasahara Tetsurô, « RideBack » (2003-2009)
Dans un futur proche, le Japon est contrôlé par un régime autoritaire contre lequel se dressent des jeunes gens épris de liberté, comme Rin, l'héroïne, qui conduit une moto dotée d'IA. Très beau manga de SF.
[06/05/2022] Yasuhiko Yasuhiro, « Ôdô no inu » (1998-2000)
Après « Nijiiro no Trotsky » qui se déroulait dans la Mandchourie coloniale, Yasuhiko continue son exploration de l'histoire japonaise en abordant cette fois-ci les bouleversements du pays à la fin du XIXe siècle.
[01/07/2022], Azuma Hideo, « Chaos Note » (2014)
Peut-être le visage le plus minimaliste et le plus surréaliste de l'oeuvre d'Azuma. À la fin de sa vie, dégagé de toute obligation narrative, il laissait libre court à ses hallucinations. Magnifique !