[25/04/2022] Kondô Akino, « Usagi no Yoshio » (2012)
Yoshio le lapin veut devenir mangaka. En attendant, il travaille comme serveur dans un café.
Le plaisir du trait si particulier de Kondô.
Tout semble en effet très naturel, comme on peut le voir sur cette page. Nathalie Lejeune manie très bien les différents niveaux de langages et les types d’énonciation : la discussion entre potes et le monologue intérieur sur cette page.⤵️
3/11
Le manga joue en permanence avec cela : la découverte de l'art déclenche une prise de conscience du personnage principal, Yatora, sur son environnement et son identité.
4/11
Pareil sur les sujets un peu technique concernant les études d'art ou les différents pigments utilisés dans la peinture. Tout est impeccablement naturel.
6/11
[26/04/2022] Higashimura Akiko, « Himawari – Ken.ichi rejendo » (2006-2010)
Si vous avez aimé son « Trait pour Trait », c'est un peu la suite de l’histoire d'Higashimura après son diplôme : sa première expérience professionnelle, dans l’entreprise où travaille son propre père.😱
[27/04/2022] Satô Masaaki, « Nankin daigyakusatsu - Sei no shinryaku » (1982)
Au moment où éclate une guerre des mémoires au Japon, Satô Masaaki (plutôt connu pour ses gekigas érotiques jusque-là) publie cet ouvrage qui décrit avec précisions les crimes du massacre de Nankin.
[28/04/2022] Nabeta Yoshio, Namiki Hiromi, « Genzai Kanryôkei Mofu » (2005-2007)
Quoi de plus excitant comme sujet de manga que le monde merveilleux du ministère des Finances japonais ? On attendait encore la version française avec Bruno Le Maire comme personnage principale.
[29/04/2022] Takahashi Hiroshi, « Crows » (1990-1998)
Rivalités entre lycées et baston à coups de batte de baseball.
Un pur manga de voyous, devenu une référence du genre.
[30/04/2022] Nishijima Daisuke, « Ôson sensô » (2004)
Un gigantesque débris en forme de croix tombe du ciel sur une région reculée du Japon. Des enfants multiplient les hypothèses pour l'expliquer.
Le premier manga de Nishijima Daisuke, un auteur injustement boudé en France.
[01/05/2022] Matsumoto Jirô, « Kakumeika no gogo » (2007)
En ce jour de fête du travail, quoi de mieux que "L'après-midi du révolutionnaire", un recueil de Matsumoto Jirô ("Freesia"), un auteur au trait non conventionnel et au talent incontestable.
Le manga est un livre dont on tourne les pages.
Dans le dernier chapitre de "Hirayasumi", Shinzô place à plusieurs reprises, en bas à gauche des pages impaires, une petite case dont la fonction est de faire le lien avec les pages pas encore ouvertes. Malin et efficace. https://t.co/6AKby1MPBY