[03/04/2022] Kobayashi Motofumi, etc., « Iraq Vs US-Led Multinational Forces » (2003)
Parce que la guerre est une passion comme une autre...
Publiés entre 1990 et 1991 dans la revue "Combat Comic", des récits courts, dont un dessiné par Kobayashi Motofumi ("Cat shit one").
[05/04/2022], Kondô Takami, « Dreams - Yume wa ôzora e, doryoku wa ashimoto e » (2004)
Improbable manga sur le destin d'un entrepreneur tellement ambitieux qu'il s'est fait dessiner sa biographie en manga via l'éditeur Jive. Tout est possible (si on on a de l'argent).
[07/04/2022] Tanaka Keiichi, « Shinu ka to omotta H » (2005)
Il me restait encore un Tanaka Keiichi. Celui-ci est aussi délicieux que graveleux. Adaptation en manga d'une série d'ouvrages qui rassemblent des témoignages de personnes qui ont cru mourir (de honte, souvent).
[08/04/2022] Fujiko Fujio A, « Puro gorufâ Saru » (1974–1980)
Fujiko Fujio A est décédé hier. Il était l'auteur de mangas célèbres comme "Doraemon", mais aussi de quelques titres originaux comme l'histoire de Saru (parce qu'il ressemble à un singe🐵) le golfeur.
[09/04/2022] Akasegawa Genpei, « Sakura gahô taisen » (1985)
Recueil d'histoires publiées entre 1970 et 1971 dans "Garo" et "Asahi Journal". Akasegawa est connu comme un artiste avantgardiste (c'était l'un des 3 membres du Hi-red Center), mais il a également dessiné des mangas.
[10/04/2022] Kurumada Masami, « Fûma no Kojirô » (1982-1983)
"Saint Seiya" sans les armures.
Difficile de ne pas faire la comparaison tant les personnages, les situations et les rebondissements sont proches.
[11/04/2022] Kobayashi Yoshinori, « Iwayuru A-kyû senpan » (2006)
Le Zemmour du manga.
Dans ce volume consacré aux criminels de guerre de classe A, Kobayashi reprend l’argumentaire de l’extrême-droite sur l’illégitimité du Procès de Tokyo.
Des internautes japonais ont remarqué les nombreux points communs entre le dernier manga de Fujimoto, "Goodbye Eri" et le film "Morse" (l'héroïne "Eli", son amitié avec un enfant victime de brimades, etc.). Ça parait en effet assez évident.
[12/04/2022] Kobayashi Yoshinori, « Taiwan-ron » (2000)
Présenté comme un discours alternatif au "masochisme mémoriel" (🤔), ce volume sur Taiwan est surtout un bon prétexte pour réévaluer les "bienfaits" de la colonisation japonaise sur l'île.
[13/04/2022] Kobayashi Yoshinori, « Kokubô-ron » (2011)
Puisqu'on parle d'extrême-droite, je continue ma série Kobayashi. Il s'intéresse ici à la défense du pays et notamment à ses forces d'auto-défense et leur rôle limité par la constitution japonaise.
[14/04/2022] Kobayashi Yoshinori, « Datsugenpatsu-ron » (2012)
Autre originalité de l'extrême-droite japonaise : son ralliement à la cause anti-nucléaire post-Fukushima. La préconisation de Kobayashi : choisir le nucléaire militaire plutôt que le nucléaire civil.