[21/03/2022] Hirokane Kenshi, « Hirokane Kenshi - Hyûmanizimu Tanpenshû - Tsuioku no furusato-hen » (2004)
Un recueil de récits courts publiés par Hirokane dans ses jeunes années, principalement centrés sur l'occupation américaine et les relations USA/Japon.
[22/03/2022] Kago Shintarô, « Taisôgi » (2002)
Les mangas de Kago, c'est comme les scènes d'accidents sur l'autoroute : on sait bien qu'on devrait détourner le regard, mais on finit toujours absorbé devant les images.
[24/03/2022] Masaki Mori, Saitô Jirô, « Kyôhan gensô » (1972-1973)
Après une répression policière à l'encontre d'un mouvement lycéen, quatre élèves se retrouvent à l'école et essayent de comprendre pourquoi ils s'en sont sortis.
Magnifique manga, qui fait écho à l'affaire Asama.
Parmi la sélection, on trouve quelques pièces formidables comme des manuscrits originaux de Gojima Koseki ou de Yaguchi Takao ("Paul le pêcheur").
Pour l'anecdote, j'avais vu ces planches dans la réserve du Musée du manga de Kyôto il y a quelques années.
6/x
[25/03/2022] Saegusa Yoshihiro, « Cherunobuiri no shônen-tachi » (1992)
Dessiné par un habitué des sujets de société en manga, "Les enfants de Tchernobyl" fait partie des ces titres qui ont davantage trouvé leur public en bibliothèque que dans les rayons des librairies.
[26/03/2022] , Tanaka Keiichi, « Yangu Tanaka Keiichi » (2005)
Je continue ma propagande en faveur de Tanaka Keiichi avec ce manga qui raconte ses déboires en tant que commercial dans un PME japonaise.
[27/03/2022] Anno Moyoko « Kantoku fuyuki todoki » (2005)
Anno Moyoko ("Happy Mania", "Sakuran", etc.) raconte son quotidien avec son mari qui n'est autre que le réalisateur Anno Hideaki.
[28/03/2022] Uchida Shungiku « Home » (1997)
On ne connait en France que "La petite amie de Minami" de cette autrice. Il reste une bonne cinquantaine de titres à publier, dont ce recueil où l'on retrouve son style inimitable.
[29/03/2022] Uchida Shungiku, « Notebook » (1997)
Uchida est une dessinatrice qui excelle dans les représentations de la banalité des relations amoureuses, en esquivant jamais la sexualité.
[30/03/2022] Uchida Shungiku, « Waka okusama tama jigoku » (1996)
Encore des histoires de garçons maladroits et de filles un peu paumées. Le tout dans un style reconnaissable entre mille, avec des cases aérées et des paupières à moitié fermées.
[31/03/2022] Uchida Shungiku, « Utsu demo ai shite » (1998)
En voyant ces mangas d'Uchida, on pense à Okazaki Kyôko ou à Sakurasawa Erika, qui à la même période, essayaient aussi de capter une essence féminine de la sensualité.
[02/04/2022] Abe Shin.ichi, « Miyoko Asagaya kibun » (2000)
Étrange qu'on ait pas encore traduit ce recueil important en France. Abe est sans doute l'un des premiers à raconter sa propre intimité, avec un style cru et à la limite du surréalisme. (date du début des années 1970)